mardi 22 juin 2021

...DES HOMMES QUI VIVENT LEUR POESIE ET LEURS CHANSONS COMME LE CALME ET LA TEMPÊTE ?...

 


 
 

  ...Donnez moi...

Donnez 

     une tempête plus amer que la mort et la nuit...

Pour exprimer notre pensée

Pour chanter notre terre

Pour dire notre vie

Notre vie

        misérable invincible.

- Extrait de 'Donnez moi' (1941) de Dusan Matic.


  À marée basse de La Mer du Nord, face aux Thermes grises-blanches d'Oostende, dans ma mémoire de vieux freak, j'entends Paul & ARno(ld) résonner, un blues du siécle dernier siécle signé Willie Dixon... et cela se déploie comme un premier départ d'ARthur Rimbaud avec Verlaine, un autre Paul, du port d'ici (toujours Oostende !) avec les pieds dans l'eau... Ils prennent le lARge pour rejoindre Londres et y retrouver quelques communARds, rescapés d'un massacre parisien en printemps de 1981, en exil en Grande Albion.

  Ils vivent leur poésie comme le calme et la tempête ! Droits au gaillARd de l'avant du bâteau Lala ; ils sont de tout pARtout, du gRAnd tout pARtout, pARtout LÀ ! sacrés gaillARds ! ils sont LÀ !... en poémes et chansons en devenir é-pi conme Ch'Batio Lala (this is a Lala Ship !). 

  En septembre 1872, sur un bâteau LÀ, lalalére... , ARthur & Paul vers l'Angleterre... C'est gaillARd ! Il y a le A, il y a le R, en Oostende ; il y a ARthur, il y a Paul, il y a ARno(ld) dans l'air, il y a une respiration bleue qui ne me semble pas être un hazARd mais c'est tout de même un curieux bazAR, je vous l'accorde.

  Il y a cet ARc-en-ciel, pareil à Chl'ARc d'AbrARham, au-dessus de la plage d'Oostende. Léger dans l'air, tralalalére... ...ARthur RAinbow... ARthur Rimbaud & Paul Verlaine embARquent à Oostende afin de rejoindre Douvres, puis de LÀ, ils se rendent à Londres et y retrouvent Vermersch, Régamey, Andrieu (réfugiés-rescapés de la Commune de Paris) qui les aident à se loger au 34-35, Howland Street in London.

  Puis dans l'au-delà d'Odette, la tempête, ohé ! tu t'en souviens Den l'Apache ? Je sais que oui ! Il y a dans cet au-delà, le souffle chaud de par le trou du cul des pendus en ballade des anARchistes tendres. Ce pêt, ce prout céleste, est un vent de bleu-turquin ; c'est le rythme de LE JAVA bleu(e), la javent bleu turquin ! C'est dans l'air du temps avec un petit chapeau, chaperon, rouge indispensable aux vieux loups de La Mer du Nord  qui dénoncent en titubant le " Garde à vous, et fesses ce que je vous dis Mesdames et Messieurs...".  

  Puis dites merci ! au frére Jacques, JAAAck ! puisqu'il sait si bien faire sonner les couleurs, les mots de nos maux, aussi bien que sonnent les matines de la belle bleue. Puis il y a Gaston, " Gaston y'a le téléfon qui son !" pour nous chanter "...z'avez pas vu Mirza ?" puis recevez cela pAReil à un calme abRAso international estampillé made in Mexico et décoché tel une fléche de l'arbaléte de Tijl Uilenspiegel*. 

  Nom d'un Capitaine Coeur de Boeuf ! voilà, maintenant ARno(ld) qui déhambule comme une pierre qui roule que l'on aime bientôt reprendre tous en choeur ; enfin au Plat du Jour Paul encore et toujours fait sonner "Little Red Rooster" de Willie Dixon.

  Et si c'était CELA la véritable anARchie, des hommes qui vivent leur poésie et leurs chansons comme le calme et la tempête ? Dans la Fraternité & l'Amour !

*traduction du néerlandais : Till l'Espiégle.

 

 
Paul Couter 
 

 

Bonus

Arno
 
Arno & Paul au temps de Tjens-Couter

Odette La tempête ou La Raie Publique de Jacques Cauda alias JAAAck !
 

T.C MATIC

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