Des couleurs chaudes, très chaudes et digne d'un voleur de feu, "Le poète est un voleur de feu" a écrit le , jeune Arthur Rimbaud dont le visage semble être au sommet d'une tour de têtes et, voilà, qui, me renvois à nouveau à entendre raisonner... , presque de suite quand à la braderie de Lille je pose mon regard sur ce tableau à vendre sur le sol d'un trottoir, ...dans ma mémoire la Chanson de la plus haute tour et avec tous ces visages comme des pierres font justement une tour...
...et même que le seul véritable profil m'évoque l'un des plus célèbre fan d'Arthur Rimbaud, le Bob Dylan électrique avec sa chevelure de fauve et sa paire de lunettes noires qui bientôt entonne cette lugubre ballade All Along The Watchtower qui pour moi, sans que rien je ne puisse définitivement le vérifier, est comme une ritournelle en négatif à la Chanson de la haute tour...
; puis tous ces variations oranges qui au centre de la tour virent au rouge, font un kaléidoscope torride façon Paul Verlaine ...Ce sera comme quand on a déjà vécu : / Un instant à la fois très vague et très aigu… / Ô ce soleil parmi la brume qui se lève ! , il y avait plein soleil quand j'ai posé mon regard sur ce tableau qui je l'accorde est fort loin d'être un chef d'oeuvre, comme le déclare Mam Choco mais bientôt pour une vingtaine d'euros la toile m'appartient et je remercie le ciel... puis j'y pense le poète aux semelles de vent s’engage pour six ans dans l’armée royale des Indes néerlandaises en mai 1876. Il embarque sur le vapeur Prinz van Oranje qui entre à Batavia, ancien nom de Jakarta, le 23 juillet 1876, et bientôt il est sur l'île de Java... savez ce qui m'attendaient au bar du Baragouin à mon retour en Douai, la ville où je vis, des disques de musiques des Indes. Le tableau n'a pas de titre et le vendeur n'a pu me fournir aucun indice au sujet de cette toile dont je n'arrive pas à déchiffrer la signature mais le tableau est désormais chez moi à Douai où l'avant veille, au milieu de la nuit, j'avais marché jusqu'à la maison rue de L'Abbaye des près où Arthur Rimbaud y a séjourné par deux fois, j'y repense aussi au Bar le Baragouin, il y a moins d'un ans, j'y ai lu, un poème sans titre d'Arthur que Dick Annegarn a nommé Vers nouveaux et enregistré.
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