Déjà,
il y a belle lurette que les journaux, magazines et revues de référence
y compris les spécialisés
ne parlent plus de poésie
sauf celle issue du showbiz
ou issue de l’infantilisme pistonnée.
C’est idem pour l’art
où là, on ajoute
les objets du marché des collectionneurs propriétaires des multinationales occidentales et asiatiques.
Mais
on en parlait entre nous…
dans nos festivals
nos colloques
nos rencontres
nos restaurants
nos cafés
nos jardins publics
nos terrasses de brasserie
nos rues piétonnes
et nos places célèbres.
Avec ce covid
et la connerie (litote) qui l’accompagne :
restrictions, punitions, interdictions
nous devenons muets nous aussi :
isolés, retirés, perdus.
Alors puisque
selon elles&eux
selon leur évitement soigneux,
leur ignorance,
nous sommes une tribu menacée,
des personnes à négliger,
des poètes et des artistes superflus :
un futur au clan destiné !
Donc
clandestinons !
on se rencontre
on se parle
on discute
on dispute
on tençonne
Chez moi ça va, ça vient
ça n’arrête pas !
si vous passez par là…
et j’espère que ça va bien,
au mieux pour vous,
malgré ce temps ci pourri
et ces temps là ignobles…
mon salut chaleureusement cordial
Julien
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