Le 13 mai prochain à Douai, Ch-Edziré Déquesnes, face au 309, rue de l'Abbaye des Prés, ouvrira le colis avec les premiers exemplaires de Les inédits de Douai, c'est nous qui seront livrés à Douai.
lundi 11 avril 2022
Bientôt face au 309 de la rue de L' Abbaye des Prés de Douai, Christian-Edziré Déquesnes ouvrira le colis... , le 13 mai, à l'occasion de l'anniversaire de l'arrivée à Douai de la première lettre du voyant d'Arthur Rimbaud, ...avec les premiers exemplaires de l'ouvrage collectif "Les inédits de Rimbaud, c'est nous" livrés à Douai. - Illustration Musicale : "Sensation" (extrait) d'Arthur Rimbaud par Félix Leclerc.
Le 13 mai prochain à Douai, Ch-Edziré Déquesnes, face au 309, rue de l'Abbaye des Prés, ouvrira le colis avec les premiers exemplaires de Les inédits de Douai, c'est nous qui seront livrés à Douai.
samedi 9 avril 2022
Christian-Edziré Déquesnes, entretien-partie 2 avec Claudia Félicia pour la revue-zine W.T.D Revival/Walkin' The Dog-le retour. - Illustration Musicale : "Dowm In The Sewer" (John Peel Session) de/par The Stranglers.
- Sur quelles fondations artistiques, philosophiques, politiques, construis-tu ton musée intérieur, imaginaire ?
- Ma réponse, du moins au début, vas certainement paraître singulière. Mes premiers livres, livres de jeunesse, c'est L'Iliade & L'Odyssée d'Homère, Les Chevaliers de La table ronde et Contes et légendes des indiens d'Amérique du Nord, un fort bel ouvrage illustré, le point commun de ces 3 livres c'est les mythes en littérature. J'étais gamin et ces histoires, personnages, de ces mythologies me fascinaient & me fascinent toujours puis il est vrai que mon imaginaire, musée intérieur, je reprends ton expression car elle me plait beaucoup, c'est échaffaudé à partir de cela.
Philosophiquement/politiquement, à la fin des années 70's, de par ma découverte musicale de The Stranglers, j'ai été "secoué" avec le mouvement punk ; d'ailleurs au-delà d'une étiquette que la presse collait aux Stranglers, ce groupe britannique n'était véritablement pas punk car d'entrée de jeu dans le cirque du punk, ils étaient décalés, baroque et cela m'a accroché de suite puis permis d'accepter le mouvement punk qu'au premier abord je ne voyais pas d'un bon oeil, bien que j'étais déjà à fond de fond dans Lou Reed & The Velvet Underground.
Ce qui me plait dans le mouvement punk ce n'est pas le côté destroy et no future qui est négatif, mais c'est la dimension "Do It Yourself/Fais le par toi même" qui est elle positive. Puis il y a tout l'esprit situationniste de la sédition qui me sied, d'être une espéce de franc tireur de la culture, être ou pas dans la contre culture n'importe peu mais vivre la culture & bricoler artistiquement en étant en sédition cela me plait, puis plus j'avance, plus je me sens proche du situationnisme de Guy Debord dont j'ai vraiment compris l'importance seulement un peu avant les années 2000 à la lecture de Lipstick Traces, une histoire secrète du XXiéme siécle de Greil Marcus.
Pouvoir créer en étant le plus indépendant possible et ne pas être soumis, prisonnier à des régles sommes toutes trés mercantiles de La société du spectacle pour reprendre l'expression de Guy Debord, c'est en quelque sorte ma posture politique et philosophique mais je précise que je ne suis pas un anarchiste bien que d'aucune organisation politique, ni adhérent à aucun dogme religieux.
Mon musée intérieur, c'est vraiment une belle expression, c'est des mythes. Je pense, aussi, que l'Humanité à besoin de mythes ; les mythes ce n'est pas de la religion, c'est de la poésie, c'est la réalité sublimée. Bref, là, j'espère que je me fais comprendre.
- Tu présentes une telle multiplicité de toi au travers de tes créations, dans des domaines artistiques que tu vas nous présenter, que j'ai envie de te demander si cela représente une tentative de te perdre, te trouver ou renaître à chaque fois. Que penses-tu du terme "touche à tout" ? Et le fait de ne pas te cantonner dans un seul domaine artistique correspond-il au refus de n'appartenir à aucune catégorie ?
- "Touche à tout", oui, dans la mesure ou pour découvrir réellement les choses que j'ai à coeur de comprendre, j'ai besoin de les expérimenter afin de les appréhender de manière empirique, frontale et directe ; alors j'ai écris, réalisé seul ou en groupe des fanzines, écouter et fait de la musique, j'ai bricolé des collages, composé des chansons et des poémes, j'ai fait de la radio libre et des interviews d'artistes que j'apprécie. Tout cela non pas pour me perdre, ni me trouver, me retrouver, je pense que oui car j'ai failli enfants mourir par deux fois.
Oui, je n'appartiens à aucune catégorie, enfin j'essaye, j'essaye de cultiver cette liberté, cette ouverture de mon esprit le plus largement possible que je vois en la vivant comme une élévation spirituelle de par la/les culture(s), pratiques culturelles et artistiques, puis enfin exprimer que je ne fais pas tout cela pour l'argent, ni la gloriole, absolument pas car l'argent dans les arts et la culture c'est un piége terrible pour la liberté de la création.
À suivre...
Christian-Edziré Déquesnes, entretien-partie 1. avec Claudia Félicia pour la revue-zine W.T.D Revival/Walkin' The Dog-le retour - Illustration Musicale : "Je suis la mort" de/par Kloot Per W.
Ecrivain, chanteur, poète, souffleur de mots, musicologue etc... Christian-Edziré, tu es un essayiste qui s'essaye à tout. Serais-tu un artiste éclaté en des milliers de bulles multicolores ou recentré sur un noyau dur, sombre, caché ?
J'ai juste, là, pour commencer à répondre, cité une phrase que j'ai écris il y a quelque jour : Le noir est aussi une lumière, il suffit de savoir l'allumer pour y voir clair.
1. Tout d'abords, comment te définirais-tu, toi, en quelques mots ? Exercice très difficile, bien sûr, car très réducteur, et cet entretien pourrait nous permettre de découvrir davantage.
Je n'aime pas les étiquettes et surtout que l'on m'en colle une. Je déteste que l'on enferme l'humain dans des cases ; mais , là, à la suite de la publication de Muze Hic !, "travail" collectif que j'ai animé et publié, le critique littéraire et poète, Jean-Paul Gavard-Perret, dans la revue en ligne Le Littéraire, me désigne comme un créateur "dissident" et je crois que c'est assez juste. Aussi, comme j'ai un rapport très étroit (tout contre !) avec les Musiques, je pense qu'à ma singulière manière, empirique d'autodidacte forcené, je suis devenu une espèce de musicologue.
Parfois on me range dans la case "poète" mais je ne suis vraiment pas à l'aise avec ça. De nos jours, avec la "modernité" de l'informatique et d'internet, il y a, bientôt, autant de poètes que de sous-marques de sous-vêtements, un Poète ce n'est pas CELA, pas de la sous-marque pour faire comme.
Pour ma part, j'aime juste écrire mais je n'arrive pas à la cheville d'un Arthur Rimbaud, Dylan Thomas ou Ivar Ch'Vavar que j'estime tous 3 hautements, ni à la cheville non plus d'autres poètes que j'aime moins ou pas. Pour moi le poète idéal est celui qui est décrit par Dylan Thomas dans son poème Dans mon métier, mon art morose :
Dans mon métier, mon art morose
exercé dans la nuit silencieuse
quand la lune seule fait rage
quand les amants sont étendus
avec toutes leurs douleurs dans les bras,
je travaille, à la lumière du chant,
non par ambition, ou pour mon pain
ni pour le semblant, ni par commerce
de charmes sur des scènes d'ivoire
mais pour le salaire ordinaire
du profond secret de leurs coeurs...
Puis je me retrouve tout à mon aise dans la définition de la Poésie par Dusan Matic, au début de son recueil Bagdala
Il y a une vérité de la poésie. Il est vrai, cette vérité ne prouve rien. Elle n'est pas la vérité de la vie. Elle ne sert à rien. Il est qu'il en soit ainsi. Mais elle a parti lié à la vie. Coup de sonde dans l'infini, coup de sonde dans l'abîme. Rire dans l'infini. Rire dans l'abîme. Plongée dans l'essentiel. Son flux et son reflux. Miroir du monde. Miroir déformant, mais miroir. Tu peux le déchiffrer mais ne peux le briser. Tu peux la briser mais ne peux la déchiffrer. Non, tu peux la détruire. Elle existe à sa manière. Poétiquement. Mais la vie, à sa manière s'infléchit vers elle, en passant. En passant ? Mais tout n'est-il pas que passage : Les cristaux et les noeuds du passage. La vie.
1944. Extrait de "Notes" de Dusan Matic.
De passage, je ne suis qu'un petit "souffleurs de mots" et "passeurs de mo(r)ts... dans l'attente de mon heure.
- Quelles ont été tes premières émotions esthétiques ?
Premières émotions esthétiques je ne sais pas ce qu'il faut comprendre par cette expression, j'ai besoin, là, pour répondre de remplacer le terme esthétique par poétique ; non, pas de le remplacer de l'associer à poétique, premières émotions esthétiques/poétiques, cela me parle plus. Nos toutes premières émotions esthétiques/poétiques, nous n'en n'avons pas consciences, je suppose, car ce sont des souvenirs, enfouis en nous, de notre toute petite enfance, du temps où nous étions des nourrissons mais très certainement déterminant pour nos futurs émotions esthétiques/poétiques conscientes durant le cours de notre vie, enfin, je suppose, il faudrait discuter de cela avec quelques psycoquins de la psychanalyse. Très tôt, j'ai aimé La Mer du Nord, Steve McQueen dans le feuilleton au nom de la loi, le feuilleton Le Prisonnier ; plus tard, vers l'âge de 45 ans, une exposition rétrospective du peintre Francis Bacon a été une émotion esthétique/poétique très forte pour moi. J'ai cité, là, des choses qui me sont venues spontanément à l'esprit mais ce n'est pas aisé comme exercice car cela fait appel à dévoiler des choses très intimes ; je me sens plus à l'aise pour citer mes dernières émotions esthétiques/poétiques les collages de Torben Doose, ma découverte, avec des échanges virtuels, de Kloot Per W, tout un univers, musicien belge, aussi peintre & à sa manière poète, & le dernier concert d'Arno au Casino d'Ostende que j'ai vécu, aux côtés, de mon fils Simon.
à suivre...
20 février 2022 - collage de Torben Doose.vendredi 8 avril 2022
Les inédits de Rimbaud, c'est nous ! (ouvrage collectif) - Rencontre-dédicace les 14 mai (Douai) et 02 juillet (Arras) aux Furet du Nord, en présence de Christian-Edziré Déquesnes (l'un des auteurs) et Jocelyne Di Giuseppe ed Dwai (la collagiste du livre). Illustration Musicale : "Drunken Head Ghost Of Rimbaud Blues" de/par The Waterboys.
mardi 5 avril 2022
EVENEMENT ! : "Les inédits de Rimbaud, c'est nous", ouvrage collectif sous la direction de Christian-Edziré Déquesnes, Les inédits de Rimbaud, c’est nous a réuni Julien Blaine, Christoph Bruneel, Pascal Boulanger, Gilbert Bourson, Jacques Cauda, Ivar Ch’Vavar, Jocelyne Di Giuseppe, Jean-Paul Gavard-Perret, Anne-Élisabeth Klein, Gerard Lemaire, Pascal Lenoir, Anne Letoré et Peter Wullen ; à paraître, le 5 mai, dans la collection "La Bleu-Turquin, aux Editions Douro. Illustration musicales "Roman"d'Arthur Rimbaud mis en musique et interprété par Catherine Leforestier.
Ouvrage collectif sous la direction de Christian-Edziré Déquesnes.Textes de Julien Blaine, Pascal Boulanger, Gilbert Bourson, Christoph Bruneel, Jacques Cauda, Ivar Ch’Vavar Christian-Edziré Déquesnes, Jean-Paul Gavard-Perret, Georges Lemaire, Pascal Lenoir, Anne Letoré et Peter Wullen. Portraits, Jacques Cauda. Collages, Jocelyne Di Giuseppe. Calligramme, Anne-Élisabeth Klein
Pour l’anniversaire, à l’automne 2020, des deux passages du Poète aux semelles de vents à Douai, ma ville natale, j’ai écrit Arthur Rimbaud, un effaré en Douai qui devait faire l’objet d’un livre ; mais une promesse non tenue en a décidé autrement ; finalement, ce fut en franc-tireur, et sous forme de fanzine que ce travail a été publié, diffusé modestement. Depuis, Jacques Cauda qui avait réalisé les illustrations, m’a proposé de l’éditer dans la collection qu’il dirige chez Douro, j’ai répondu d’accord pour Arthur Rimbaud tout autant que pour Douai mais j’ai tenu à ce que ce travail auquel j’avais déjà associé Pascal Lenoir, Jean-Paul Gavard-Perret et Jacques Cauda, JAAAck ! comme je le nomme, devienne davantage une affaire de Camarades, une affaire collective de poésie vécue dans le partage. Alors s’en viennent d’autres collaborations afin de célébrer Arthur Rimbaud, l’année des 150 ans de l’arrivée en mai 1872 des deux Lettres du voyant à Douai. Il ne s’agit pas, ici, d’un livre de spécialistes mais d’un ouvrage de Camarades qui, chacune, chacun, à sa manière, exprime combien l’enfant terrible de la poésie française, au-delà du mythe, est toujours présent dans nos vies, cette vie qu’il espérait tant voir changer par la Poésie.
Christian-Edziré Déquesnes
Le titre est un emprunt à une inscription de Louis Scutenaire.
dimanche 3 avril 2022
Zoème informe à propos de "ENTRAÎNEMENT EN RODAGE" de Julien Blaine. Illustration musicale "Glassworld" de Philip Glass.
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Les Inédits de Rimbaud, c'est nous ! - 3 remarques de JAAAck !, Ch-Edziré & Julien Blaine. Illustration Musicale : "L'école de la poésie" de/par Léo Ferré.
Ch-Edziré : JAAAck ! Au delà de Rimbaud, c'est un livre sur La Poésie, non ?
JAAAck ! : C'est un livre qui mêle aux fleurs des yeux de panthères à peaux d'hommes
Julien Blaine : L'avenir tartrique===>
à suivre...
À paraître en mai...
Renseignements & contacts===>Christian.dequesnes@sfr.fr





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