samedi 10 octobre 2020

AU DELÀ DE CERTAINES RESONANCES ACTUELLES... LAISSEZ MOI DANSER.

[…]

Douleur, toi qui descends dans mon coeur

avec ton masque de pâleur meurtrie,

toi, qui me mets à genoux.

dis pour moi à Wibert de la Sale

- avant que je ne fasse mon bagage –

que je prends congé de lui sans retour.          

À jamais, sans faiblir, je veux me souvenir

de sa noble personne,

libre de tumeur & de callosités ;

& qu'une autre volonté que la mienne soit faite,

car je ne peux plus me mettre à table

en saine compagnie : je suis lépreux

[…]


- extrait de : Les congés de Jean Bodel (Au cours de l'été ou de l'automne 1202, Jean Bodel, trouvère arrageois, doit quitter sa ville, ses amis, ses mécènes pour la maladerie de Saint Nicolas de Méaulens : l'état avancé de sa lèpre ne lui permet plus de différer cette douloureuse retraite.)


Entremis de l'ancien français par Sylvie Nève & Jean-Pierre Bobillot.

jeudi 8 octobre 2020

ET JE ME SOUVIENS D'UN BAISER...

...Les hommes bons, passée la dernière vague, criant combien clair                                                      Leurs actes frêles auraient pu danser en une verte baie       Ragent, s'enragent contre la mort de la lumière 

[...] 

Et toi, mon père, ici sur la triste élévation           Maudis, bénis-moi à présent avec tes larmes violentes, je t'en prie .                                              N'entre pas sans violence dans cette bonne nuit.             Rage, enrage contre la mort de la lumière.' 

- extrait de la traduction française de " DO NOT GO GENTLE INTO THAT GOOD NIGHT" ("N'entre pas sans violence dans cette bonne nuit") de DYLAN THOMAS par Alain Suied...

 

JOY ! Je ne suis que le fils d'un Roi... , Arthur Jean, ...sans couronne, ni terre et ni armée, mais quelles Bonté, Bienveillance et Force ; je suis fier d'être son fils.

Alors que j'étais découragé et en phase d'abandonner à faire paraître mon essai sur Arthur Rimbaud et Douai. Message de nuit : LES ROIS NE MEURENT JAMAIS VRAIMENT ! ARTHUR, du celui des Chevaliers de La Table ronde, de Jean Arthur Rimbaud jusqu'à Arthur Jean, défunt père, c'est vraiment le nom du Roi... "...Arthur Jean, mon père, le pain sur la table c'était lui..." - extrait de 'L'Effaré...', à paraître prochainement... car CELA va paraître !

Je viens donc de recevoir un "message" incroyable de Arthur Jean, mon défunt pére, mon "rêve" était de voir publié 'L'Effaré...' avec une partie de l'héritage de mes parents, suite à sa mort, et cela n'arrivait pas... crise de la covid 19 et tout le tralala du bal masqué ohé ! olé ! ohé ! olé... alors je m'étais résolu en silence à devoir composer autrement... Puis ce soir, à force de devoir courir dans tous les sens pour cette cause, découragé, je songe à renoncer...

...mais alors que j'écoutais "Do Not Go Gentle Into That Good Night" de Dylan Thomas, lu par lui même, et à suite la version mise en Musique et chanté par John Cale, je découvre un message électronique qui m'annonce que l'héritage est arrivé, soudainement sans tambour, ni trompette, sur mon compte en banque !... Nous sommes le 8 octobre et dans les premiers jours de la seconde fugue de de Jean Arthur Rimbaud qui sera de retour à Douai le 11 !... puis le 20 octobre, en la cité de Gayant, il fête ses 16 ans et 'L'Effaré..." sera, là, paru avec de la "monnaie" précieuse de l'héritage de mon père ! alors que ceux qui nous ont donné promesses en Douai, ils ont jeté l'éponge sans rien nous en dire vraiment de leurs  raisons alors que pour ma part, je leur ai exprimé mes pensés, ouvert ma porte et mon coeur ! mon père est trop fort ! je pleure ! et je me souviens d'un baiser... puis nous avons vu et écouté John Cale ensemble, Chapeau Papa ! et je porte toujours l'alliance de Théo, le pére de ton épouse, ma mére Yvette.

p.s : Ce poème de Dylan Thomas, par John Cale, est ce que j'ai choisi pour la sortie de l'église de mon père... JOY !

mardi 6 octobre 2020

MOBY DARK de Jacques Cauda aux éditions de L'âne qui butine.

"...j'en ai profité pour finir le livre de Jacques Cauda que tu as eu la gentilesse de m'offrir. Trés belle écriture, qui tourne sur elle même et s'entortille en passant au picard (c'est bien mystérieux, livre terrible, lourd à porter, et super travail d'édition de L'âne qui butine [...] À qui faire lire Moby Dark ?? Pas évident. Sûrement [...] Qui encore ?"
                                                                                Amiens, 2 octobre, extrait d'une lettre reçu d'Ivar Ch'Vavar". 
 
Pour du son qui met dans l'ambiance,
cliquez sur le lien ci dessous.

...Sa vie fit un nœud avec son propre souffle et son propre sang pour enfin naître à la vérité du temps. 
                                         
Que cette vérité éclate à la grande nuit...

- Jacques Cauda, extrait de 'MOBY DARK', à paraître aux éditions L'âne qui butine : http://anequibutine.com/catalogue/


'J'ai éprouvé au final en refermant Moby Dark, la même sensation que lorsque que j'avais fait de même avec le 'Bleu du ciel' de Georges Bataille.'

Christian-Edziré Déquesnes.


lundi 5 octobre 2020

Pour les seize ans, le 20 octobre prochain, il y a 150 ans à Douai, d'Arthur Rimbaud - AVIS DE PARUTION !

Pour les seize ans, le 20 octobre prochain,

il y a 150 ans à Douai, du poète aux semelles de vent

AVIS DE PARUTION !
ARTHUR RIMBAUD,un effaré en Douai


Essai de Christian-Edziré Déquesnes, illustrations de Jacques Cauda, avec les participations de Jean-Paul Gavard-Perret(préface) et Pascal Lenoir (Rimbaud dans le contexte de la guerre de 1870).

Format : 21/29,7cm. 56 pages. 

Edité par Le moulin des Loups/Ffwl Lleuw AUX ROBES DE RIMBAUD.

- Hors-série automne 2020 -

Prix de vente : 10 euros port compris.                               Directeur de la publication Christian Déquesnes.                     N°ISSN-2498-1796 - Dépot légal : automne 2020. 

Photocopié, agrafé et plié [Do It Your Self] par nos soins.          Contact et renseignements : Christian Déquesnes - Résidence d'Artois, boulevart Albert Premier, tour H, Appt 111 - 59500 Douai - France.   christian.dequesnes@sfr.fr

Et en supplément : 8 pages surprises

Au bal masqué ohé ! olé ! ohé ! olé ! ohé !


samedi 3 octobre 2020

LA ROUTE, LA MER & LA LUMIERE ! je vais reprendre la route car...


  L’obscurité est un lieu, la lumière est une route. - Dylan Thomas.

Dans mon métier, mon art morose

Dans mon métier, mon art morose                               exercé dans la nuit silencieuse silencieuse                 quand la lune seule fait rage rage                           quand les amants sont étendus étendus                     avec toutes leurs douleurs dans les bras bras,              je travaille, à la lumière du chant, chant,                 non par ambition ou pour mon pain pain                       ni pour le semblant, ni par commerce commerce                de charmes sur des scènes d'voire d'ivoire                  mais pour le salaire ordinaire ordinaire                    du profond secret de leurs coeurs.

Ni pour le prétentieux, ignorant ignorant                   la lune qui fait rage, j'écris                              sur ces pages mouillées d'embrun d'embrun                   ni pour les morts trop hauts hauts                         avec leurs rossignols et leurs psaumes                       mais pour les amants, leurs bras bras                       enlaçant les chagrins du Temps,                              qui n'accordent, ni salaire salaire                         ni éloge à mon métier, mon art morose.

Extrait de Visions et Prière et autres poèmes               de Dylan thomas.

 Poème de Dylan Thomas mis en musique et chanté par John Cale

 
 

vendredi 2 octobre 2020

- 11. Il y a 150 ans, entre le 2 et le 7 octobre, à travers la Belgique, nouvelle fugue d'Artur Rimbaud... GO RIMBAUD ! la seconde fugue d'Arthur Rimbaud...

 ...En octobre, en raison des événements politiques qui secouent la France, le collège de Charleville ne rouvre pas. Entre le 2 et le 7 octobre, nouvelle fugue de Rimbaud. Il se rend successivement à fumay, Vireux, Givet, Charleroi et Bruxelles. Vers le 11, il débarque à nouveau à Douai...

- extrait de l'essai à paraître 'L'Effaré'                    de Ch-Edziré Déquesnes. 

 Il y a 150 ans, jours pour jours, entre le 2 et le 7 octobre, nouvelle fugue d'Artur Rimbaud... GO RIMBAUD ! la seconde fugue d'Arthur Rimbaud... et en Muze hic' et surprises, via===> ...Il se rend successivement à fumay, Vireux, Givet, Charleroi et Bruxelles...
...à suivre et faire suivre...

jeudi 1 octobre 2020

- 10. Il y a 150 ans, jours pour jours, Arthur Rimbaud est de retour de sa première fugue et séjour en Douai, à Charleville...



...Le 27 septembre, nouvelle lettre de Mme Rimbaud. Le ton est moins vif, mais les prescriptions demeurent fermes.
 
Il ne reste plus à Arthur qu'à se soumettre. Il le fait de mauvaise grâce, non sans avoir épanché sa rancoeur dans le célèbre poème les Poètes de Sept Ans, qu'Izambard date de cette époque.
 
Le lendemain Rimbaud, Izambard et son ami Deverrière, ont obtenu leur sauf-conduits, ils se mettent en route pour Charleville. Auparavant, le jeune poète a griffonné ces mots au dos du poème, Soleil et Chair, à l'adresse de Paul Demeny à qui auparavant il a confié ses poèmes de jeunesse :
 
    Je viens pour vous dire adieu, je ne vous trouve pas chez vous. Je ne sais si je pourrai revenir ; je pars demain, dès le matin, pour Charleville - j'ai un sauf-conduit - Je regrette infiniment de ne pas pouvoir vous dire adieu, à vous. Je vous serre la main le plus violemment qu'il m'est possible. Bonne espérance.
 
     Je vous écrirai. Vous m'écrirez ? pas ?
 
Arthur Rimbaud
 
- extrait de l'essai, L'Effaré, à paraître de Ch-Edziré Déquesnes. 
 

Arthur Rimbaud au blues de son retour en Charleville
par Jacques Cauda.