mercredi 17 septembre 2025

Conséquence suite à la parution d'ARTHUR RIMBAUD, un effaré en Douai', UNE PETITE INVESTIGATION SUR ARTHUR RIMBAUD-BOB DYLAN DE PART UN DIALOGUE entre Peter Wullen & Christian-Edziré Déquesnes à propos de deux chansons en partie d'échecs.- Première diffusion le 10.13.2020 - 56.

 
- Peter Wullen : J'ai lu ton essai. J'ai fais quelques recherches : Bob Dylan est-ce qu'il joue aux échecs ?

- Christian-Edziré Déquesnes : Je ne sais pas mais c'est fort possible car d'un seul coup, comme un flash, je me souviens d'une photo d'un livre 'Bob Dylan - Woodstock 1964' et on y voit, sur la couverture Bob Dylan, seul, et perplexe face à un échiquier.

- Peter : Ha Ha Ha ! Il était Schaakmat. Puis il a écrit cette merveilleuse chanson.

- Ch-Edziré : The Joker, c'est lui, The Thief, c'est son adversaire, pour moi c'est devenue une évidence. Paul Verlaine était l'adversaire de Rimbaud et il a fini par tirer au révolver sur Arthur, rue des Bouchers à Bruxelles le 10 juillet 1873... sur Arthur qui est un joker.

-Peter : Il y a surement une inspiration rimbaldiennes.

- Ch-Edriré : je le rappelle encore, Arthur Rimbaud est très important pour Bob Dylan, il l'a toujours affirmé et ne c'est jamais défait de cette parole.

-Peter : All Along The Watchtower , ça me fait penser à cela : la tour, le cavalier, etc... un jeu d'échecs...

- Ch-Edziré : "Chanson de la plus haute tour" et Mat !

Du haut de la tour de guet par Jacques Cauda d'après la photo de couverture de 'Bob Dylan - Woodstock 1964.


 

BONUS

jeudi 11 septembre 2025

"Les inédits de Rimbaud, c'est nous" : Le samedi 4 octobre 2025, de 16h à 18h, séance de signatures et présentations de "Les inédits de Rimbaud, c'est nous" et de "Vers Nouveaux" de Rimbaud selon Ivar Ch'Vavar , à La Bouquinerie du Douaisis par Christian-Edziré Déquesnes, de l'ouvrage collectif consacré à Arthur Rimbaud, dont il a coordonné la réalisation et dans lequel il raconte les deux passages du poète aux semelles de vent dans la ville de Gayant, Douai ; il sera présent notamment avec trois des tableaux de Jacques Cauda de Paris, un travail calligraphique d'Anne Claire Klein alias Betty d'Aumetz & les collages de Jocelyne Di Guiseppe de Douai, entre autres... qui figurent dans l'ouvrage. - Illustrations musicales : "Conneries"* mis en musique par John Zorn (saxophoniste de New-York) et lu par Mathieu Almaric, "Sensation" * par Robert Charlebois, "Chansons de La plus haute tours"* par Colette Magny, "Eternity/L 'Eternité"* par le SOUNDWALK COLLECTIVE with PATTI SMITH feat. Philip Glass, Mulatu Astatke and Sufi group of Sheikh Ibrahim & "Vers Nouveaux"* par Dick Annegarn - *Poèmes d'Arthur Rimbaud.- Première diffusion le 10.08.2025 - 63.

 



 Sensation figure 
dans Les Cahiers de Douai,
corpus de poèmes qu'Arthur Rimbaud
a rassemblé et ordonné, en 1871, 
lors de son séjour, à Douai,
chez son professeur de français,
Georges Izambar.

Le jeune poète aux semelles de vent 
à eu l'inspiration de ce poème
lors d'une ballade, avec Georges Izambar,
à travers la campagne au nord du Douaisis,
, dans le parc du château de Wagnonville.

L'Eternité, comme le poème suivant, 
Chanson de la plus haute tour, figure
dans le corpus auquel Arthur Rimbaud 
n'a pas attribué de titre et qui ont été publié
non ordonnés, dans le désordre des feuillets
tel qu'il ont été trouvé et que l'on a pris le parti
de nommer Vers Nouveaux
; le poète Ivar Ch'Vavar d'Amiens,
passionné et spécialiste d'Arthur Rimbaud,
a réalisé un ordre nouveau pour ces poèmes
qui ont été publié aux éditions Lurlure
avec une longue note argumenteur
d'Ivar Ch'Vavar et tout laisse à penser
que c'est certainement à Douai qu'en grande partie
Arthur Rimbaud a pensé l'élaboration 
de certains de ces poèmes ;
Ivar Ch'Vavar m'a dédié cet ouvrage,
il est donc normal que je rende cette politesse
à mon Grand Camarade Ivar, le 4 octobre prochain.
Avant la séance de signature, je donne rendez-vous
à ce qui le veuille rendez-vous entre 14h/14h30
pour nous rendre ensemble à pied rue de L'Abbaye des Prés
et Jean de Boulogne où en 1872 arrivent successivement
les 2 Lettres du Voyant du jeune Arthur Rimbaud ;
puis je vais voir pour en début de soirée
lire/chanter quelques hommages et poèmes
au poète aux semelles de vents.
Enfin savoir que durant, toute la semaine
qui va précéder ce rendez-vous,
une vitrine sera conçue à partir 
d'éléments de ma collection Rimbaud, livres rares, disques,
tableaux & collages... dont notamment certains
qui figurent dans "Les inédits de Rimbaud, c'est nous".
Pour toutes demande de renseignements, 
informations, complémentaire, 
contactez Christian-Edziré Déquesnes via===>christian.dequesnes1@gmail.com
ou vous adressant directement à 
La Bouquinerie du Douaisis,
7, rue Léon Gambetta à Douai

qui transmettra.
'Les personnes susceptibles de venir
pouvez vous m'en avertir
c'est pour vous préparer 
un petit quelque chose'
Ch-Edziré Déquesnes.

dimanche 7 septembre 2025

J'y vois Arthur Rimbaud & plusieurs signes en rapport avec lui dans un tableau qui m'intrigue, '"Démuché", hier à la braderie de Lille.- Illustrations musicales : "Opar" de Malabika Brahma, "Chanson de la haute tour" par Colette Magny, "All Along The Wachtower" de Bob Dylan, "Vers nouveaux" par Dick Annegarn et "All Along The Watchtower" par Jimi Hendrix.


Des couleurs chaudes, très chaudes et digne d'un voleur de feu, "Le poète est un voleur de feu" a écrit le , jeune Arthur Rimbaud dont le visage semble être au sommet d'une tour de têtes et, voilà, qui, me renvois à nouveau à entendre raisonner... , presque de suite quand à la braderie de Lille je pose mon regard sur ce tableau à vendre sur le sol d'un trottoir, ...dans ma mémoire la Chanson de la plus haute tour et avec tous ces visages comme des pierres font justement une tour...
...et même que le seul véritable profil m'évoque l'un des plus célèbre fan d'Arthur Rimbaud, le Bob Dylan électrique avec sa chevelure de fauve et sa paire de lunettes noires qui bientôt entonne cette lugubre ballade All Along The Watchtower qui pour moi, sans que rien je ne puisse définitivement le vérifier, est comme une ritournelle en négatif à la Chanson de la haute tour...
 ; puis tous ces variations oranges qui au centre de la tour virent au rouge, font un kaléidoscope torride façon Paul Verlaine ...Ce sera comme quand on a déjà vécu : / Un instant à la fois très vague et très aigu… / Ô ce soleil parmi la brume qui se lève ! , il y avait plein soleil quand j'ai posé mon regard sur ce tableau qui je l'accorde est fort loin d'être un chef d'oeuvre, comme le déclare Mam Choco mais bientôt pour une vingtaine d'euros la toile m'appartient et je remercie le ciel... puis j'y pense le poète aux semelles de vent s’engage pour six ans dans l’armée royale des Indes néerlandaises en mai 1876. Il embarque sur le vapeur Prinz van Oranje qui entre à Batavia, ancien nom de Jakarta, le 23 juillet 1876, et bientôt il est sur l'île de Java... savez ce qui m'attendaient au bar du Baragouin à mon retour en Douai, la ville où je vis, des disques de musiques des Indes. Le tableau n'a pas de titre et le vendeur n'a pu me fournir aucun indice au sujet de cette toile dont je n'arrive pas à déchiffrer la signature mais le tableau est désormais chez moi à Douai où l'avant veille, au milieu de la nuit, j'avais marché jusqu'à la maison rue de L'Abbaye des près où Arthur Rimbaud y a séjourné par deux fois, j'y repense aussi au Bar le Baragouin, il y a moins d'un ans, j'y ai lu, un poème sans titre d'Arthur que Dick Annegarn a nommé Vers nouveaux et enregistré.

samedi 30 août 2025

DANS MON METIER, MON ART MOROSE - Dylan Thomas. Premières publications 21.08.2019 & 14.06.2023 - 60 &v 44

cliquez sur la vignette sonore 1 
puis de suite cliquez sur la seconde
et écoutez en simultané...
...merci pour Dylan Thomas.
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Dans mon métier, mon art morose
exercé dans la nuit silencieuse
quand la lune seule fait rage
quand les amants sont étendus
avec toutes leurs douleurs dans les bras,
je travaille, à la lumière du chant,
non par ambition ou pour mon pain
ni pour le semblant, ni par commerce
de charmes sur des scènes d'ivoire
mais pour le salaire ordinaire
du profond secret de leurs cœurs.

Ni pour le prétentieux,ignorant
la lune qui fait rage, j'écris
sur ces pages mouillées d'embrun,
ni pour les morts trop hauts
avec leurs rossignols et leurs psaumes
mais pour les amants, leurs bras
enlaçant les chagrins du Temps,
qui n'accordent ni attention, ni salaire
ni éloge à mon métier, mon art morose.


Extrait de Vision et Prière et autres poèmes de Dylan Thomas,
traduction et présentation d'Alain Suied
- 1991, nrf Poésie / Gallimard